Ce n'est pas parce que le district 13 a failli être rayé de la carte - ou qu'il l'est en apparence - que ses habitants ont oublié leur rage contre le Capitole, bien au contraire. Divers pirates informatiques se sont trouvés ici et échafaudent des plans pour atteindre la Capitale et tenter une fois encore de la renverser. Certains sont contre, estimant avoir déjà trop perdu, mais la plupart du groupe ne souhaitent qu'une chose : faire payer à ces gens suffisants qui se croient tous permis. Les complots sont pensés et érigés ici... S'aidant des écrans pour mieux visualiser les possibilités d'échec ou de réussite.

Ce n'est pas parce que tout le monde vit au même endroit que les gens sont moins déviants qu'ailleurs. Ici, ce sont les prisons, là où les criminels sont enfermés. Enfin, entendons-nous bien : Les petits criminels. Ceux qui volent, pas ceux qui tuent. Ceux-là, ils sont expulsés avec un bon coup de pied dans les miches bien loin, dans les radiations. Si ils peuvent mourir pour les crimes commis, personne ne s'en plaindra de toute façon. Toujours est-il que c'est ici que l'on fait régner l'ordre.

Le puits est la seule zone qui puisse mener à l'extérieur. Une trappe est disposée au dessus, et elle s'actionne grâce à un levier pour qu'elle s'ouvre. C'est un genre de sas, afin que les radiations ne pénètrent pas ailleurs. Néanmoins, si c'est le seul accès, il est grandement interdit d'y venir et d'y pénétrer. L'on peut, mais l'on ne doit pas. Des combinaisons anti-radiations sont disposées à l'entrée pour les gens qui seraient mandatés pour aller à l'extérieur, mais seulement eux. Gare aux petits malins qui s'essaieraient à braver l'interdit...

Les sanitaires sont un lieu assez impersonnel, étant donné que tout le monde s'y croise. Il y a bien entendu une partie réservée aux femmes, et une autre aux hommes. Mais malgré cet aspect négatif, il n'est pas rare que certains couples viennent s'y retrouver pour... avoir un peu d'intimité, ce qu'ils ne parviennent pas à avoir dans les chambres destinées aux familles. Il est donc souvent un peu gênant de s'y rendre, mais les habitants n'ayant pas d'autres choix pour subvenir à leurs besoins, ils finissent toujours par céder et ressortir de là rouges comme des pivoines.